Tout consommateur peut être séduit par le gain de temps procuré par les commandes de produits alimentaires sur internet. Pourtant les distributeurs restent moins charmés vu les difficultés engendrées qui tendent à rendre le modèle de
moins en moins rentable.
Statistiquement parlant le e-commerce alimentaire tourne autour de 1% de l’ensemble des ventes en ligne. Pourtant le potentiel existe car rien que pour l’année 2014, 24% des internautes français ont acheté des produits alimentaires en ligne malgré l’offre limitée. En effet les initiatives pour ce commerce en ligne ont été nombreuses et la plupart a été voué à l’échec vu les prix exorbitants à payer par le consommateur. A ce titre la grande distribution a choisi de développer son e-commerce alimentaire via le drive qui permet à la fois la commande en ligne mais le retrait des marchandises sur le parking de l’hypermarché. Ce système a l’air d’être apprécié mais il a pour inconvénient d’enlever un attrait d’internet puisque le consommateur se déplace quand même. De plus ce modèle ne va certainement pas attirer les clients des grandes agglomérations qui ont pris l’habitude de se ruer vers les grandes surfaces.
A ce titre, il existe d’autres acteurs moins importants que les hypermarchés qui vont opter pour un lancement uniquement par le biais d’internet avec pour privilège la livraison à domicile et surtout avec une focalisation sur des produits frais avec un modèle de circuit court qui reste un gage de fraicheur et de bonne qualité. C’est pour cela que ces acteurs de moindre importance ont vu leurs ventes annuelles accroitre de presque 50% comme mon-marché.fr et carredeboeuf.fr